5 Décembre 2023 Inclusion Bibliothèques On parle de nous

Inclusion inversée: les besoins particuliers d’abord – La Presse

 

 

L’inclusion des enfants à besoins particuliers fait partie de l’ADN de C’est moi le chef! Avec les ateliers en inclusion inversée, on pousse un peu plus loin notre contribution à rendre notre société plus inclusive.

 

L’inclusion inversée: un renversement de perspective

Photo de Josie Desmarais – La Presse

 

Depuis toujours, nos ateliers cuisine, qu’ils soient offerts au marché Jean-Talon, dans les Bibliothèques, lors d’événements…, sont conçus pour être inclusifs. Avec l’inclusion inversée, l’approche est légèrement différente, puisque les ateliers sont conçus d’abord pour les enfants à besoin particuliers, puis ensuite ouverts au grand public. Et surtout, ils sont offerts en partenariat. Un partenariat avec un organisme spécialisé qui soutient les parents (ici le Regroupement pour la Trisomie 21). Et un organisme qui permet de rejoindre le grand public (ici la Bibliothèque Rosemont). Une condition qui constitue l’une des clés de succès de cette approche selon nous.

Ainsi, comme le dit très justement Valérie Simard, journaliste à La Presse, « l’inclusion inversée est (tout simplement) un renversement de perspective « . Une façon de permettre aux enfants et aux parents, de « s’apprivoiser les uns les autres » souligne Lucie, notre animatrice.

 

Bon pour tous

Photo de Josie Desmarais – La Presse

 

Les parents d’enfants qui ont la trisomie nous le disent à l’issue des ateliers: « Des ateliers comme celui-là amènent (à Élise) beaucoup d’autonomie et de plaisir. À la maison, c’est ce qu’elle aime, faire à manger « .

Mais les bénéfices vont bien au-delà selon Keiko Shikako-Thomas, professeure adjointe d’ergothérapie à l’Université McGill. « Traditionnellement, on pensait que l’inclusion bénéficiait seulement aux enfants en situation de handicap, mais on voit qu’avoir l’opportunité de vivre avec toutes les formes de différences, c’est favorable au développement de l’enfant, pas seulement pour le développement de la tolérance et de l’acceptation, mais aussi pour l’estime de soi. Les enfants qui ont des déficiences ou non vont bénéficier d’apprendre avec les limitations des autres.  »

 

Un immense merci à Valérie Simard, journaliste, d’avoir pris le temps de venir vivre l’expérience et de discuter avec les participants. Un merci tout aussi immense à Josie Desmarais, photographe, d’avoir su capturer l’ambiance et le plaisir des p’tits chefs, des parents et de Lucie, notre animatrice.

 

Vous voulez offrir un atelier cuisine en inclusion inversée? Contactez-nous!

 

Lire l’article complet paru dans La Presse du 3 décembre 2023.

 

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